Le gros avantage de la crise financière et des discours martiaux qui prétendent la conjurer, c’est qu’on en passe sous silence quelques sujets de conversation bien agréables.
Dans le trou de l’oubli, on jette (provisoirement peut-être mais c’est toujours ça de gagné) les questions de pouvoir d’achat, les suprêmes habiletés de l’état major en Afghanistan, les cavernes d’Ali Baba sous le Palais du Luxembourg, le chômage qui monte et les exportations qui baissent, la sécu qui plonge et l'hopital qui rame.
Même les socialos sont aux anges (je ne parle pas de la Ségo) : on ne parle plus d'eux. Seul Besancenot est excité comme une puce et jure que l'heure de bouter le capitalisme hors du bateau de l'humanité est arrivée ! Va falloir en convaincre les Chinois. Pas simple vu qu'ils ont déjà donné.
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