Vous vous souvenez, il y a 3 ans juste, le 27 octobre 2005 voyait le début de la spectaculaire guerre des banlieues que la police a estimé éteinte le 17 novembre de la même année.
Bilan : 250 millions € de dégats, 9193 véhicules brûlés et 2921 arrestations dont 1/3 de mineurs, bref un très gros succès de la politique de la ville du gouvernement, sans parler de la pub gratuite sur les télés du monde entier.
Gros bouquet de promesses aussi, putain, on allait voir ce qu'on allait voir, fi de dieu, un plan Marshall pour les banlieues, dans les écoles, les achélèmes, les transports, que je vais te recréer du lien social et citoyen (surtout pas oublier le citoyen) et intégrer les bachi-bouzouks et autres zégarés qui jouent à la guerilla à l'ombre du béton en fleur.
Trois ans après, naturellement, sur le terrain, un travail énorme a été fait que la crise finanière et économique ne pourra qu'accélérer et les progrès sont tellement visibles à l'oeil nu qu'il faut un microscope puissant pour les localiser.
La preuve, Fadela Amara, l'Arlésienne bien connue, se félicite de l'arrivée dans les "quartiers" des premiers délégués des préfets - 350 sont prévus. "C'est le retour de la République dans les territoires", dit-elle (les énarques volontaires pour aller se coltiner le 93 se bousculent, paraît-il, tellement c'est la brulure au fer rouge dans un CV)
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