dimanche, octobre 05, 2008

La crise est derrière nous

déclarait la duchesse de Bercy au mois d’août !

Pour faire oublier sa myopie caractérielle, le gouvernement multiplie les mesures anti crise et anti récession avec une agilité surprenante pour un pays hier sans marge de manœuvres : soutien à la banque franco-belge Dexia, rachat (5 milliards €) à un prix décoté de plus de 30.000 logements dont les travaux n'ont pas été lancés faute de certitude sur les ventes (promoteurs aux anges), versement compatissant dès novembre aux bénéficiaires des minima sociaux d'une "prime de Noël" majorée, 22 milliards € sous forme de crédits aux petites et moyennes entreprises etc. Et si le meilleur restait à venir...

Nonobstant, Fillon l’Impavide affirme que la France ne "trahirait pas ses engagements européens" et qu'il maintenait son objectif d'un déficit public "proche de zéro" en 2012 malgré une conjoncture qui "n'est pas favorable" : Forcément "le monde est au bord du gouffre" et "la crise financière complique notre tâche" précise-t-il.

Ce sera d’autant plus facile que, brise de l’espoir et souffle de Blouste-Dazy, Le gouvernement s'est fixé hier pour objectif de maintenir le déficit du régime général (salariés) de la Sécurité sociale sous les 9 milliards en 2009.

Dans la tempête, c’est la confiance dans le capitaine qui fait avancer le bateau.

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