vendredi, octobre 17, 2008

Après le Bouton d'or, l'Ecureuil d'argent

Je revois encore le grand chef de la Caisse d'épargne (concurremment président du conseil de surveillance de Natixis, une référence, conseiller municipal UMP de Marseille etc.) sur le perron de l'Elysée, bouffi d'orgueil et gras du lard de l'autosatisfaction affirmer la bonne santé de l'Ecureuil (Le Canard enchaîné était d'un avis différent)

Même topo qu'à la Générale. Le chef est tellement perdu dans l'admiration qu'il a de lui même et qu'un salaire monstrueux vient augmenter, qu'il n'a plus le temps de rien faire (à part digérer) et de diriger, et surtout pas de contrôler sa banque dont les élites s'amusent à chasser le bonus en toute impunité vu qu'il n'y a pas de malus. Résultat : perte de 600 millions €

Comme d'hab. la Banque de France occupée par la crise regardait ailleurs. On attend un communiqué pour dire que nos banques sont les meilleures du monde et que l'épargnant ne risque rien. Rassurant, mec, rassurant.

Le croc à boucher étant promis à Villepin, la guillotine étant remisée, je propose qu'on rétablisse la peine du pilori pour les zozos qui se prétendent abusivement banquiers. Le marché du dimanche, derrière chez moi, serait un lieu adéquat pour le dresser, étant un lieu où fleurissent les commentaires francs et flatteurs pour les malades qui nous dirigent.

En attendant la fiançée de la Caisse d'épargne, i.e. le groupe Banque Populaire, en profite pour lui serrer le kiki et exiger une augmentation de la dot ! Qu'est-ce qu'on rigole avec les noisettes !

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