Rebsamen, sénateur-maire socialiste de Dijon et cumulard politique de toute première magnitude a annoncé jeudi dans un communiqué avoir adressé sa démission d’administrateur à la direction de la banque franco-belge Dexia Crédit Local recapitalisée à hauteur de 6,4 milliards € par le Benelux et la France pour éviter la faillite.
"Les circonstances actuelles exigeraient un travail et une implication que je considère incompatibles avec le temps que je me dois de consacrer à mes mandats d'élu", explique tout modestement ce politicien professionnel issu du profond des cabinets de la Mitterandie.
C’est moins les dites circonstances que l’article du Canard enchaîné qui ont motivé la décision : « M. Rebsamen, avec d'autres élus locaux UMP ou socialistes, avait touché 20.000 euros de jetons de présence en 2007 en tant qu'administrateur de Dexia » précise le vilain volatile.
Evidemment un hiérarque du PS, héritier de Jaurès, directeur de campagne de la royale Jeanne d’Arc, défenseur du pauvre et du socialement déshérité qui touche les jetons du capitalisme débridé, comme un vulgaire bouton d’or (mais en moins cher) non seulement ça fait tache mais aussi ça doit expliquer quelque part l’effondrement de Dexia.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire