Comme dit l’ apparatchik, vice-président de la fédé de foute, les Tunisiens c’est des amis avec qui on partage l’amour du fouteballe. C’est pas pour une malheureuse Marseillaise salopée qu’on va interrompre un match amical, plein stade en plus et qu’il faudrait rembourser les billets aux amis. L’horreur absolue quoi…
Heureusement que c’est des amis parce que si c’était des ennemis, ils auraient rasé le stade. Des amis soignés depuis longtemps d’ailleurs, la Tunisie c’était même pas une colonie, juste un aimable protectorat affectueux imposé à coup de crosses par l’humaniste bien connu Jules Ferry en 1881 (Traité du Bardo), juste pour rendre service, pour sortir le pays du néolithique et de la main des Arabes qui …Je vous fait pas de crobard.
Les sifflets au stade de France, c’était de l’amour rentré maladroitement exprimé et l’apparatchik de la fédé, il a raison, on n’arrête pas les tiroirs caisses pour une histoire d’amour vache qui tourne musicalement dissonante. Les sentiments d’amitié restent toujours les plus forts.
Comme dit l’autre grand couillon dont j’ai oublié le nom et que vous connaissez bien, le sport c’est bon pour l’éducation des mômes. C’est en revanche très mauvais pour les politiques qui, à cette occasion et sous prétexte du contraire, ont touillé des seaux de patriotisme modèle 1913 avec un zeste d’antiracisme éclairant, jusqu’à transformer un chahut de tourneculs en foire à l’andouille.
Le foute est-il la solution ou le problème ?
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