A l’heure bénie où la puissance économique et intellectuelle de la France, comme son influence planétaire, ne cessent de s’accroître et de s’étendre à l’instar de la richesse de ses particuliers, il est gratifiant de noter l’attitude résolument confiante des pouvoirs publics, qui nourrit notre foi en l’avenir et en celui de nos enfants.
Avec un courage insigne et un stoïcisme digne de l’Antique, ils tournent le dos aux orages de la mondialisation, du pétrole rare, de l’environnement menacé et du basculement de la planète et font joujou dans le bac à sable gaulois avec quelques babioles fascinantes : Réforme constitutionnelle, 35 heures, 38ème réforme de la sécu, pub à la télé, pour ne citer que les meilleures d’entre elles et pour ne pas citer les étonnantes querelles théologiques du PS sur le sexe du vocabulaire des Lumières.
Pendant ce temps là, les Chinois, d’un trait de circulaire, nous supprime 500 000 touristes annuels (et les revenus qui vont avec), les reptations de nos grands bonzes Poncelet et Raffarin n’ayant apparemment pas été suffisamment abjectes pour calmer l’ire de l’empereur.
C’est à ce genre de détail qu’on se sent gouvernés, respectés et armés pour le monde nouveau.
Merci Seigneur.
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