Les hommes-tronc et les profitocrates de l'audiovisuel public crient au loup. La réforme de Sarkozy menace leur indépendance et le pluralisme de l'expression.
C'est une immense nouvelle, je ne me serai jamais aperçu par moi même que le service public favorisât autre chose que la servilité politique la plus basse et le refus obstiné d'une expression un peu diverse, imitant parfaitement en cela les chaînes privées, jusque dans la recherche sans frein de sujets gluants propres à attirer les nuées de mouches à merde.
C'est vrai, il bat ces dernières dans la lutte contre le chomage : France Télévision avec ses 10 000 fonctionnaires (vous avez bien lu dix-mille) emploie quatre fois plus de personnels que le privé pour faire une même durée de programmation (Ses caméras étant plus lourdes, il faut 3 personnes pour les porter au lieu d'une)
Sur l'autre aspect, on connait l'alacrité de FR3 Régions, connue pour ses critiques débridées des potentats locaux et pour sa lutte déterminée en faveur de la démocratie provinciale.
Dernière heure : Le grand Barnier se la remet dans la culotte et met le bémol (un demi thon en dessous): Il reconnaît que les données de Bruxelles, selon lesquelles les quotas de thon français étaient déjà épuisés, suscitaient un certain «doute» sur la véracité des déclarations des pêcheurs français qui affirment pour leur part n’en avoir pêché que la moitié.
Si le ridicule tuait les bouffons, Barnier serait carbonisé.
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