lundi, juin 23, 2008

La rébellion des esclaves

Le Tunisien mort d'une crise cardiaque (due à un excès de soins administratifs ?) au camp de transit des étrangers bannis de Vincennes s'appelait (totale coîncidence) Hamadi ben Spartakus. Ses camarades lui ont fait un triomphe post mortem qui a consummé le camp où ils étaient concentrés. Ces fauteurs vont être crucifiés dans la semaine sur les platanes qui bordent la route de la frontière du sud, à titre d'exemple.

Une question délicate est cependant posée. L'expulsion du Tunisien vivant était inscrite au budget de Hortefeux, le glaive des illégaux. Quid de l'expulsion de son cadavre ? Expulser un mort coûte-t-il plus cher qu'expulser un vivant ? Dans ce cas il serait juste de demander une contribution à sa famille.

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