dimanche, juin 22, 2008

Comme disait Laverdure

Les généraux ronchonnent, le CNRS geint, les transporteurs pleurent, les consommateurs s’affament, les retraités déplorent, les syndicats couinent, les profs manifestent, les ambulanciers brancardent, les chirurgiens désespèrent, l’hôpital se meurt etc.. et le gouvernement jabote, jabote, jabote…

Le plan banlieues de Fadela Amara, le 22ème plan banlieue en 30 ans est entré dans sa phase opérationnelle (entendez : on rédige des circulaires) mais les modalités de son financement restent liées à des redéploiements de crédits ou imputées sur les futurs crédits du Grenelle de l’environnement (t'aurais pas cent balles ?)

Sont particulièrement impressionnantes les mesures relatives à la gouvernance des mauvais quartiers, aptes qu’elles sont à frapper de terreur les populations défavorisées et à remettre au travail les chomeurs les plus obstinés
- Installer des délégués du préfet dans les quartiers les plus difficiles pour coordonner l'action de l'Etat.
- Réunir deux fois par an le Comité interministériel des villes pour faire le point sur l'avancement du plan

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