mardi, juin 10, 2008

France, où est ta victoire ?

Il y a des journées comme ça, quand Dieu vous tourne le dos et que l’univers se renverse.

D’abord, le stupéfiant, l’ébouriffant, le mirobolant, le pétrifiant, le pharamineux. L’heure est à la gravité. La nouvelle remue la France au plus profond de ses tripes légitimistes car elle a vieilli avec lui : PPDA, le monolithe du JT, l’ancêtre de la lucarne compatissante, la pommade des malheurs du monde, la voix qui guérit, la toile de fond des agapes familiales, PPDA le thaumaturge se retire.

Pire, il est retiré, victime, lui l’immortel, de l’usure qui gagne même les Anges, et, incidemment, d’une bien jolie spikerine. Méditons, frères humains : Arx tarpeia Capitoli proxima

Ensuite, dans la foulée, dans la même journée, l'impensable, l'inconcevable, le foute tricolore qui déraille devant des Roumains en train. S’en remettra-t-il ? Cruelle incertitude. Deuil national. L'avenir, soudain, nous échappe.

Aucun commentaire: