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La ministre de l'éducation nationale vient de lancer le 12ème plan (de mémoire de prof) pour améliorer le remplacement des profs absents, le résultat des 11 premiers ayant systématiquement abouti à l'opposé des résultats cherchés, c'est à dire en fait  à l'accroissement du taux d'absences non remplacées.

Il faut confesser que gérer à coup de circulaires napoléoniennes et de verticalité bureaucratique  12 millions d'élèves, 840 000 profs dans 64000 établissements relève de la gageure surtout que, depuis 1958, on a vu défiler une  impressionnante trentaine ou quarantaine  de ministres de l'éducation qui, pour la plupart, naufragés rue de Grenelle  ont tous bricolé une petite réforme ou un petit plan d'urgence vite fait bien fait, histoire de marquer un peu leur passage.
Trente ou quarante ministres, et en plus une ou deux centaines de secrétaires d'état, sous-ou vice ministres, un ou deux milliers de membres du cabinet dans un domaine ou l'immense majorité était d'une ignorance crasse.

D'ici la rentrée 2017, le ministère (resucée des plans précédents) va ainsi créer 5.000 postes en plus pour le vivier de remplaçants qui, actuellement, compte 50.000 personnes et permettre aux académies de chercher une solution dans un "périmètre plus large au niveau d'un département tout entier, avec un vivier plus facilement accessible et mobilisable". Comme si c'était fait.

Rendez-vous l'an prochain pour le plan n° 13...