Les « compagnies départementales d'intervention et des compagnies de sécurisation » recevront des casques balistiques, des gilets pare-balles porte-plaques et des fusils d'assaut HK G 36.
Cazeneuve a aussi promis « dès le 1er janvier 2017 » la livraison, entre autres, de 20 000 gilets pare-balles, de 8 000 casques et visières, de 4 730 boucliers ainsi que de nouvelles armes. Et la peinture des commissariats....
Il a également évoqué pour le plaisir le déploiement de « tenues résistantes au feu », du renforcement du vitrage des véhicules banalisés et sérigraphiés et de « véhicules particulièrement protégés » dans les « quartiers les plus sensibles ». Etc. Etc.
Le mouvement est coûteux mais habile.
Un moyen, entre autres et surtout, de ne pas répondre aux questions gênantes posée par les flics de base, qui portent sur le management, la hiérarchie, l'évaluation et la culture du chiffre et accessoirement sur le primes des commissaires.
Les syndicats, qui eux ne posent jamais de questions, surpris la culotte baissée et la main dans le pot à confiture,
souquent ferme pour faire oublier leurs oublis et sont désormais moralement obligés d'applaudir le ministre, ce qui n'est pas forcément un comble pour des syndicats gorgés de subventions, de promotions et d'avantages divers.
Comme dit l'article cité
On voit bien les limites de cette façon très française d’acheter les organisations syndicales. Faire taire les revendications de la base en créant une bureaucratie syndicale à la solde du pouvoir permet de retarder les réformes et de prolonger artificiellement la survie des rentes de situation. Mais retarder les réformes ne veut pas dire les éviter. Tôt ou tard, la réalité rattrape l’aristocratie qui se gave. Et la rattrapage est d’autant plus brutal qu’il est tardif.
A voir si le flic de base gobe l'hameçon ?
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