Hollande est finalement redevable à Daesh et Bachar d'un peu de répit dans le traitement des affaires délicates. Il est en effet plus à l'aise dans la glose très très générale sur les questions lointaines et les possibles solutions du casse-tête syrien que sur les affaires domestiques, domaine dans lequel il s'est aimablement dispensé de parler chômage et croissance, ou même de réformes, sujets qui fâchent à coup sûr.
Il n'est pas non plus avare d'appels à la grandeur de la France éternelle tant il est vrai que les politiciens imaginent se grandir en parlant de la grandeur du pays et gagner du temps avant les prochaines élections (ils ne pensent qu'à ça).
Pour dire que la longuette conf. de presse du président (deux heures), délivrée dans un style largement préparé et un tantinet alambiqué, lourde en fins sous-entendus et en subjonctifs venimeux, décourageait les meilleurs auditeurs qui attendront très patiemment le résumé que feront les médias.
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