Après Sarko, Juppé, Duflot, Montebourg et Hollande, voilà Valls qui se prend une grosse baffe et qui est éjecté du grand manège. Une chute qui va laisser de belles cicatrices et qui confirme que les primaires sont définitivement une machine à tuer les héritiers présomptifs.
Ca fait du bien par où ça passe, remarque, et laisse Hamon, le Bugs Bunny du paléo-progressisme , à la tâche exaltante de reconstituer la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO), fondée en 1905 sous l'impulsion de Jean Jaurès et rebaptisée Nouveau Parti socialiste puis Parti socialiste en 1969. L'histoire est un long combat...
De l'autre côté de la rivière, ça glisse bourbeux sur les bords et pas sûr que Fillon soit consolidé par le meeting de cette aprem et la proclamation de son amour conjugal, car si on en croit Médiapart du 28 janvier 2017...
François Fillon n’a pas seulement salarié son épouse ou ses enfants avec les fonds publics mis à sa disposition par le parlement. À l’époque où il siégeait au Sénat, il s’est mis dans la poche une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un système de commissions occultes. Les sommes siphonnées entre 2005 et 2007 par l’actuel candidat LR à la présidentielle ne dépassent sans doute pas les 25 000 euros mais des juges d’instruction ont d’ores et déjà estimé que le stratagème utilisé, partagé avec nombre de sénateurs UMP entre 2003 et 2014, pouvait relever d’une infraction pénale. Plusieurs élus ou anciens élus en ayant profité viennent même d’être mis en examen pour « recel de détournements de fonds publics », comme Henri de Raincourt ou René Garrec
Autrefois même le futur était mieux...
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