jeudi, janvier 05, 2017

Le foie gras est une des grandes industries françaises qui reste à robotiser

En excluant du massacre les poules et les gallinacés, les canetons élevés en intérieur et les canards actuellement au gavage pour le foie gras comme les élevages qui assurent l’intégralité du cycle de production de la naissance à la conserve, ce sont 1, 3 millions de canards élevés en plein air sur 150 communes réparties dans quatre départements du Sud-Ouest qui vont être sacrifiés à la lutte contre le virus aviaire (et ce n'est qu'un début)  car exposés au passage des oiseaux sauvages qui transmettent le virus H5N8.

Les chiffres donnent le vertige et un léger mal au coeur quand on sait que la production mondiale de foie gras était de 27 116 tonnes en 2011, dont près de 96 % était du foie de canard. Le premier producteur mondial de foie gras était... la France avec 19 992 tonnes en 2011.

Plus appétissant encore, plus de 70 % de la production française est réalisée par trois groupes industriels surpuissants qui sont à la base des coopératives de collecte de maïs ( et du syndicalisme paysan bien compris) :
Maïsadour avec les marques Comtesse du Barry, Excel et Delpeyrat ;
Lur Berri avec Labeyrie (première marque de foie gras en grandes surfaces, la référence) ;
Euralis, plus gros producteur mondial de foie gras, avec la marque Rougié et Montfort.

tous distingués protecteurs du bien être animal qui financent un bijou de site web, celui du CIFOG, sur le coté artisanal du foie gras. Eh oui.

Le CIFOG est d'ailleurs à l'origine de la Charte du Foie Gras rappelant l'éthique de la filière, pour l'obtention du meilleur Foie Gras dans le respect du confort et du bien-être des oies et des canards.
C'est lui qui le dit...

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