Derrière la course à la charité des ONG pour qui Haïti est une bénédiction vu que les trésors amassés pour le tsunami en Asie commençait à s’épuiser, une autre course tragiquement plus importante se joue sur le terrain.
Quel pays arrivera le premier à monter son hôpital de campagne, à mettre en place les équipes en uniforme qui permettront de prendre les photos diffusées dans le monde entier (pour l’heure il y a sur place plus de journalistes que de chirurgiens) et de concourir pour l’oscar international du cœur.
Les premiers secours arrivés furent ceux des Chinois (futés les Jaunes) qui ont battu sur le poteau les Américains (vexés, Haïti est à leur porte) mais en revanche ces derniers contrôlent l’aéroport au grand dam des Français obligés de faire un détour par Santo Domingo en Dominicaine pour acheminer leurs bardas par la piste du Salaire de la peur. Faut dire que la Guadeloupe est quasiment à l’autre bout de la planète…
Répondant à un de nos sous-ministres (l’immense Joyandet est sur place) qui se plaignait de la main mise US sur l’aéroport, le président haïtien René Préval en est venu à demander aux représentants de la communauté internationale de mieux coordonner les efforts d'aide en faveur des victimes du séisme et de ne pas se quereller sur l'assistance à apporter aux sinistrés !!!! Non on ne rigole pas.
Au chapitre de la générosité débridée, on fait part d’un beau geste :
« La Fédération française de foutballe et et la Ligue de fouteballe professionnelle ont décidé aujourd'hui, à l'initiative de Messieurs Jean-Pierre Escalettes et Frédéric Thiriez, de faire un don global de 200 000€ au profit des sinistrés »
C’est trop , Messieurs, beaucoup trop, et on mesure la rigueur du sacrifice accompli quand on sait que, par exemple, Thierry Henry, dit le Gaucher en or, gagne 640 000 € par mois au FC Barcelone….
Et les Haïtiens dans tout ça ? Pas trop contents apparemment, mais bon, à cheval donné on ne regarde pas la denture…
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