Les comités d’entreprise sont parmi les vaches à lait du syndicalisme confortablement installé, tous syndicats confondus et unis dans la même idéologie ouvrière, bien sûr. On se souviendra avec attendrissement des affaires juteuses, pour leurs bénéficiaires syndiqués, des affaires des comités de la Caisse primaire d’assurance maladie de Paris (1990), de France 2 (2002), de Euro Disney (2009), de EDF GDF (2007) et tout récemment de la SNCF (budget de 90 millions annuels pour le bonheur des salariés, une misère comparée aux 800 millions de EDF GDF)
Le dernier en date à être méchamment mis en cause est celui d’Air France dont les grandes centrales, assez naturellement unanimes, essaient d’empêcher la publication de l’audit du cabinet INA qui les met en cause. Pas touche à la poule aux œufs d’or.
Exception :«Nous confirmons l'utilisation des fonds du CCE à des fins personnelles, indiquait le porte-parole d'un syndicat de navigants à la sortie du CCE extraordinaire. Mais il va falloir réaliser un gros travail comptable pour sortir les choses intéressantes »
C’est pour toutes ces petites raisons, entre autres, que les syndicats, depuis belle lurette, n’ont plus besoin d’adhérents pour vivre leur vie et même la vivre très bien. L’argent suinte naturellement et sans effort…C’est le consommateur qui paye.
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