Le comble de l'habileté politique, pour contrer une proposition, est d'en faire une autre qui va plus loin dans le même sens, à laquelle l’adversaire sera forcé de s’opposer.
Ainsi va le mistigri du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales.
Aubry relance la 80ème des 110 propositions de Mitterand qu’il ne concrétisa jamais, que Sarkozy relança à titre de propagande électorale, avant d’être élu et que Besson approuva dans son livre avant qu’on lui dise de dire le contraire. Ce qu’il fit avec diligence.
Conclusion : Le vote des étrangers non communautaires aux élections locales n’est pas pour demain, sauf pour le jeter en peau de bananes sous les pieds des concurrents électoraux. Ca n’a pas vraiment d’importance, les étrangers non communautaires survivent très bien à l’absence de vote aux élections municipales. Pire ils sont d’une redoutable indifférence sur le sujet, comme le corps grandissant de l’abstention des vrais Français, 40% au premier tour des dernières municipales.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire