La conférence sur les déficits français intervient par hasard au moment où la France s'est engagée auprès des instances européennes à ramener sous 3% d'ici 2013 un déficit public qui devrait culminer à 8,2% du PIB en 2010, soit cinq points de plus qu'au début de la crise.
C’est dire en peu de mots qu'il s'agit d'une opération d’enfumage de Bruxelles et Francfort pour éviter de se faire méchamment rappeler à l’ordre sur la route glorieuse qui mène à 2012 et à la réélection de Bugs Bunny. Après, il sera toujours temps de voir…
Les Français, eux, et y compris ceux qui participent au barnum avec un air concentré, savent que c’est du pipo et que faute d’avoir osé gouverner avec courage quand il était temps, il est plus que jamais temps de ne plus oser (augmenter les impôts, peut-être ?) et d'avoir seulement le courage de faire semblant de gouverner.
Les socialos vont naturellement boycotter la conférence, par délicatesse d'âme sans doute : En quatorze ans de présidence de la gauche, de 1981 à 1995, la dette totale du pays s'est accrue de 547 milliards, soit un bond de 500% environ. Qui dit mieux ?
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