« L'ensemble de la classe politique et les plus hautes autorités de l'Etat ont rendu un hommage solennel à Philippe Séguin aux Invalides. Pour honorer cette figure du gaullisme social qui a occupé des postes majeurs de la République, c'est l'église Saint-Louis des Invalides, nécropole des gloires militaires, qui a été choisie. Les obsèques religieuses seront célébrées par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, dans 'l'église des soldats' »
Tagada tsointsoin, le sabre et le goupillon mobilisent hardiment et s’agitent glorieusement, tous grands uniformes et breloques pendantes dehors. On convoque les mânes des gloires passées faute des présentes et prononce le discours gaullien avec une touche à la Malraux dont le ton allait si bien au funèbre, un discours qui ne grandit pas l'admirable défunt (que en réalité peu aimaient, beaucoup détestaient et la majorité ignorait) mais grandit et donne de l’épaisseur au vivant qui le prononce.
La revue du 14 juillet et l’hommage aux Invalides restent les seuls faits d’arme que depuis longtemps nous avons jamais accomplis.
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