Brexit matinal et branle-com de blabla à l'Elysée.
Etat major de crise et autour de la table, Hollande le décideur, Harlem Désir (tiens il est toujours vivant), Sapin la guirlande, l'Ayraultport et Mosco le commissaire aux décomptes. Le propos est de rassurer les Français.
Ce qui, vu l'aréopage réuni, leur fout immédiatement une trouille sévère. C'est en effet confier la conduite des centrales nucléaires aux bons soins des Pieds nickelés.
Ensuite prise de parole de Hollande qui, pendant 5 minutes et 47 secondes enfile, mais sur un ton particulièrement docte et solennel style monument aux morts, une rare collection d'évidences, de poncifs et clichés déjà mille fois débités.
Il pourrait reprendre la conclusion de Nick Corey, l'immortel shérif de Pottsville, 1280 habitants (qui vient de reparaître dans une nouvelle traduction) :
« Alors j’ai réfléchi, et réfléchi, et puis j’ai réfléchi encore un peu. Et j’ai fini par arriver à une décision. Ce que je devais faire, j’ai décidé que je n’en savais foutrement rien. »
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