lundi, juin 06, 2016

La conviction certaine que l'on pourrait si l'on voulait est cause d'inertie chez maints bons esprits (Lichtenberg)

Branle-bas de combat aux Jardins d'Eole à la la limite de l'arrondissement.

Camarades, c'était la 23ème  évacuation d'un camp illégal de migrants/ réfugiés/sales étrangers/terroristes qui prennent la place des bons chrétiens dans le XVIII et XIX arrondissement, depuis le début de la grande crise migratoire et qui tournent inlassablement et principalement dans ces deux arrondissements , vu que dans le VII et le XVI arrondissements ils saliraient les pavés.

La nouvelle du relogement des 1000 campeurs illégaux a immédiatement fait doubler la population d'Eole et 2200 personnes ont été évacuées vers des foyers en dehors de la ville, ce qui provoquera immanquablement leur retour à très brève échéance pour les mêmes raisons que précédemment.

Du coup, Hidalgo qui a l'humanitaire chevillé au corps et la décision rapide, a promis que la ville construirait son propre camp, préférablement dans le Nord de la capitale où on est parfaitement habitué aux odeurs et aux campements (La Chapelle, Stalingrad, Barbès, Querré, Eole, Porte d'Aubervilliers etc.)

Rien que pour les ROM  on lira cet article de Paris Vox du 14 mai

Paris Vox – La réunion organisée à la préfecture de région pour présenter et valider la « stratégie » concernant les campements illicites en Ile de France a été particulièrement houleuse. Excédés par l’inertie des institutions et la multiplication des camps illicites, certains élus, comme le représentant d’Ivry Sur Seine, ont quitté la salle. Accusant le préfet d’être incapable d’une véritable stratégie et de se borner à des déclarations d’intention, les élus ont fait part de leur désir de traiter directement cette question avec le gouvernement.

Les camps de Roms se font et se défont sur les communes limitrophes de Paris, l’évacuation de certains d’entre eux n’aboutissant qu’à leur reformation un peu plus loin. Lassés des nuisances et des problèmes sanitaires engendrés par ces camps, les élus qui sont restés dans la salle de réunion n’en en ont pas autant applaudi un texte qui leur parait largement insuffisant.

Le document soumis à leur approbation définit plusieurs priorités d’actions pour résorber les campements illégaux ou tout au moins pour y assurer des conditions de vie à peu près décentes. Il évoque la mise en place de sortes de « contrats » informels et moraux passés avec les Roms pour l’entretien des camps, la gestion des déchets et la scolarisation des enfants. Sous quelle forme, avec quelle coercition en cas de non-respect ? Le document ne le précise pas. Il envisage par contre le développement des « parcours d’insertion », des dispositifs « d’hébergement alternatif » et des projets « de retour au pays ». Rien de très nouveau ni de très original. Au point qu’il est difficile de penser que cette nouvelle “stratégie” sera plus efficiente que les précédentes.

La proposition des élus du Val de Marne souhaitant que l’Etat impose une meilleure répartition des camps n’a, elle, pas été retenue.

L’Ile de France compterait actuellement plus de 120 campements illégaux, occupés par près de 8000 personnes.

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