samedi, janvier 16, 2016

Dans le temps même le futur était mieux

C'était pourtant un bel anniversaire à commémorer,  que le troisième de la présence d'un corps expéditionnaire au Mali, opération Serval devenue Barkhane.
Hollande, le fana mémoriel et célèbratoire, s'en est dispensé, histoire de ne pas rappeler que c'était au départ une petite opération très temporaire de quelques semaines.

On aurait pu y joindre l’opération Sangaris qui est le nom d'une opération militaire de l’armée française conduite en République centrafricaine à partir du 5 décembre 2013 (7e intervention militaire française depuis l’indépendance du pays en 1960!!!)

Les attentats de cette nuit au Burkina permettent de savoir que des forces spéciales françaises sont aussi stationnées dans la banlieue de Ouagadougou dans le cadre de la lutte anti-djihadiste dans le Sahel.

Si on ajoute que les augures désignent unanimement la Libye comme le prochain front à s'ouvrir, il n'est pas certain que le futur soit bien meilleur demain.

Et je pense à ces bonne paroles de Mendès-France

La cause fondamentale des maux qui accablent le pays, c'est la multiplicité et le poids des tâches qu'il entend assumer à la fois : reconstruction, modernisation et équi­pement, développement des pays d'outre-mer, amélioration du niveau de vie et réformes sociales, exportations, guerre en Indochine, grande et puissante armée en Europe, etc. Or, l'événement a confirmé ce que la réflexion permettait de prévoir : on ne peut pas tout faire à la fois. Gouverner, c'est choisir, si difficiles que soient les choix (Discours à l'Assemblée nationale, 3 juin 1953)

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