mercredi, août 31, 2016

Le Macron s'est tiré

Départ réussi, départ en fanfare, fracas d'une presse en délire, faux suspense pour vrai assassinat, départ triomphant donc, serait-on tenté de dire, tant le Brutus a mis de vice à ridiculiser le César, assiégé dans son palais, et vaguement pitoyable comme le cocu d'une pièce de boulevard qui se retrouve en tête à tête avec le beau-frère bedonnant de Bercy.

Tous les médias bavaient de scandale juteux, tous les politiciens de concupiscence et tous les Français se demandaient jusqu'où pouvait aller cette comédie de l'abaissement jouée à leurs frais par une troupe de capitaines fracassés et de marionnettes désarticulées.

Montrevel plaisait merveilleusement au roi, sans avoir jamais su distinguer sa droite d' avec sa gauche (Mémoires de Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon)



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