Il n’y a qu’une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d’impôts (Karl Marx)

On peut faire la plus grande confiance à la créativité des énarques de Bercy pour que la mise en place de la retenue à la source pour l'impôt sur le revenu soit l'occasion d'un gigantesque pataquès bureaucratique, sachant qu'il faut tenir compte, entre autres,  du quotient familial, du foyer fiscal et des 418 niches fiscales.

C'est un classique gaulois que les réformes simplificatrices s'abîment dans une orgie de complications comme ce fut le cas de Louvois, le calculateur fou de la paie des militaires,  devenu un horrible cauchemar dont les soubresauts ne sont toujours pas réglés... pour un coût de programmation de 427 millions € dépensés en pure perte (enfin pas pour tout le monde)

Derrière cette affaire de retenue à la source, une seule et unique vision est à retenir, rendre moins douloureux l'impôt sur le revenu avec éventuellement une fusion avec la CSG de manière à pouvoir augmenter les prélèvements le plus discrètement possible.  Malins les énarques, pas vrai ?

Pour mémoire, en France, en 2015, il y a 36,5 millions de foyers fiscaux. Sur l'ensemble de ces foyers fiscaux, 17 millions de privilégiés sont imposables, et 19,5 de malheureux  millions ne le sont pas. Salauds de riches.