Oui ?
Bon eh ben , c'était pas un grigri magique et se révèle plutôt une colossale et coûteuse foirade (une de plus)...
C'est la distinguée commission des finances du Sénat soi même qui le dit en résumé et dans le texte de son rapport déposé le 13 juillet
En 2012, au coeur de la crise économique, le Commissaire général à l'investissement Louis Gallois a rendu un rapport au Premier ministre, intitulé « Pacte national pour la compétitivité et l'emploi ». Ce rapport préconisait des mesures de soutien à l'industrie française, dont la situation était reconnue comme extrêmement délicate.
Le Gouvernement a alors décidé à l'automne 2012 de la mise en place d'un nouveau dispositif fiscal, le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). La créance de CICE est conséquente : le CICE millésime 2014 s'élève ainsi à près de 17, 3 milliards d'euros. Les prévisions transmises estiment le coût budgétaire du CICE à près de vingt milliards d'euros à l'horizon 2020, soit près de 1 pourcent du PIB de notre pays.
Pourtant le CICE se révèle un outil complexe, dispersé et à l'efficacité incertaine. Il semble aujourd'hui nécessaire de remettre à plat cette dépense fiscale conséquente et d'engager avec les vingt milliards d'euros annuellement prévus une politique publique portée par un vrai projet de prospective à moyen et long terme pour l'industrie française.
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