Pas certain que cela change quoi que ce soit dans le merdier ambiant.
Mais quand même, Macron avait un petit air de jeunesse voire de nouveauté et d'innovation dans un gouvernement laminé par la médiocrité et dominé par des mâles persistants depuis bientôt cinquante ans et terriblement vieillis sous le harnais socialo depuis les temps de leur jeunesse mitterrandienne.
Prenez le Sapin, le ministre des finances et des mécomptes publics, son grand ennemi à Bercy, dont la vie est un parcours olympique des cumuls et qui, impavide, préside au naufrage de la fortune de la France en débitant des banalités.
Le Sapin qui fera un excellent successeur à Macron, c'est une dérivation de la loi de Peter.
Membre du Parti socialiste depuis 1975, ENS, énarque, pas un jour de travail salarié, Sapin est élu député de l'Indre en 1981, puis des Hauts-de-Seine en 1986, avant de retrouver son poste pour l'Indre en 2007.
Sous la présidence de François Mitterrand, il est ministre délégué auprès du ministre de la Justice de mai 1991 à avril 1992, puis ministre de l'Économie et des Finances jusqu'à mars 1993. Lors de la troisième cohabitation, il est ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l'État de mars 2000 à mai 2002.
Plusieurs fois adjoint au maire d'Argenton-sur-Creuse, il en est le maire de 1995 à 2001, de 2002 à 2004, puis de 2007 à 2012. Il fut aussi, président du Conseil régional du Centre de 1998 à 2000 et de 2004 à 2007
De mai 2012 à mars 2014, il est ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social. Le 2 avril 2014, il est nommé ministre des Finances et des Comptes publics.
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