Malgré l'heure matinale, les carabiniers en civil et les gros bras des syndicats officiels, Hollande à reçu un accueil chaud tropical au salon de l'agriculture et remporté un franc succès en proposant de faire pression sur la grande distribution qui emploie à son service les 3/4 de nos politiciens qui ont aimablement vendu les permis de construire des grandes surfaces.
L'improbable ministre de l'agriculture devait se sentir comme le lapin de garenne le jour de l'ouverture de la chasse, d'autant que des indiscrets révélaient que depuis 4 ans il séchait partiellement les réunions agricoles de Bruxelles. Trop occupé Le Foll car il cumule avec le poste de porte-parole du gouvernement, gros boulot évidemment autrement important vu l'absence de gouvernement. Alors les paysans...
C'est donc la faute à Bruxelles (qui nous a imposé des tas de trucs pervers) et aux étrangers : Par exemple, c'est la Nouvelle Zélande qui fixe le prix international du lait à la baisse et qui en fait des profits gras et la Chine qui ralentit. Salaud de ralentisseurs. Salauds d'étrangers. Teutons trop modernes, Espingoins trop inventifs, Bataves trop productifs. Russes trop bloqués. Salauds de Russes. Etc.
Coincés entre des ministres empêchés, l'agro-business déchaîné, la grande distribution boulimique et monopolistique et un Hollande au PMU foireux de la réélection, les petits paysans n'ont aucune chance d'échapper à l'extermination programmée après quarante ans d'incurie. Sauf si...
Mais comment on fait ?
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