mercredi, novembre 18, 2015

Vérole

Le siège sanglant de Saint Denis, ce matin, semble montrer qu'il est relativement plus facile (et glorieux) d'aller bombarder la Syrie et Rakka (sur renseignements américains) que de remettre de l'ordre dans certaines de nos banlieues et d'en extirper les mauvais virus.

Car nous ne sommes pas en guerre comme le répète dramatiquement le général en chef  ( le vocable va grandir sa stature, espère-t-il) mais nous sommes localement très malade.

Il serait infiniment opportun que les politiciens arrêtent de causer et laissent les médecins et spécialistes ausculter le malade et proposer une ordonnance qui sera longue et difficile à mettre un oeuvre.
Ceux là, les soignants, sont les renseignements, la police, la justice et la recherche scientifique, et surtout pas les politiciens qui ont contribué plus que personne et au premier chef, par lâcheté et cupidité, à nous amener là où on est.

On entend aujourd’hui par fanatisme une folie religieuse, sombre et cruelle. C’est une maladie de l’esprit qui se gagne comme la petite vérole. Les livres la communiquent beaucoup moins que les assemblées et les discours. (Voltaire / l'Encyclopédie, 1771)

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