jeudi, novembre 19, 2015

C'est la faute aux Belges

C'est quand même très étonnant ces tueurs  fous de Dieu, Français ou cousins de Français, qui se déplacent dans et hors Shengen en toute liberté, louent des bagnoles , des appartements et des téléphones, prennent l'autoroute la veille du jour J avec le coffre rempli de kalachnikov et de ceintures explosives, mobilisent un réseau étendu quasiment à l'ombre de la Tour Eiffel et perpétuent des attentats d'une ampleur historique.

On félicite bruyamment et à juste titre les forces policières qui les ont stoppés dans leur progression et on pleure les victimes avec d'autant plus d'emphase officielle qu'elle interdit de se poser la vraoe question qui fâche :
Comment a-t-on pu ne rien voir venir malgré les avertissements, les précédents (Charlie pour rien ?) et l'ampleur impressionnante du dispositif déployé par les terroristes ?

Pourquoi le gouvernement  n'a-t-il réformé pas le maquis touffu du  Renseignement éclaté entre les ministères et les directions ?

En , le Premier ministre a défini par arrêté la liste des six services spécialisés de renseignement. À la suite de la substitution de la DCRI par la DGSI, à la date du , les six services sont :
Relevant directement du ministre de la Défense
Relevant directement du ministre de l’Intérieur
Relevant de la tutelle du ministère de l’Économie :

Aux six services spécialisés de renseignement, s’ajoutent de multiples services, centres de formation et unités militaires spécialisés dans le domaine du renseignement (observation par satellites, transmissions, guerre électronique, unités spéciales d’intervention, d’éclairage ou d’investigation). À ce titre, la Gendarmerie nationale participe aussi à l’action de renseignement.

Parmi les services concourant à l'action de renseignement, on retrouve aussi :
Au sein de la préfecture de police de Paris :
  • la direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), chargée à l'échelon de Paris et de sa petite couronne de la lutte antiterroriste et de la prévention des troubles à l'ordre public. Elle coordonne également l'activité du renseignement au niveau régional (grande couronne parisienne).
Au sein de la Gendarmerie nationale :

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