mardi, novembre 10, 2015

Il y a quand même moins d’étrangers que de racistes en France (Coluche)

Manuel Valls a enterré la promesse d'octroyer le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, formellement promis par le candidat Hollande  qui reprenait une antienne de Mitterrand datant de 1981.
 Personne de sensé n'a jamais cru qu'une telle promesse dut jamais être tenue, qui servait seulement de marqueur idéologique décoratif comme l'icone du poing et de la rose.

C'est une vieille tradition que le refus du vote des étrangers et seule la constitution du 24 juin 1793, qui n'a, par hasard, jamais été appliquée, le prévoyait :« Tout homme né et domicilié en France, âgé de vingt et un ans accomplis, tout étranger de vingt et un ans, qui, domicilié en France depuis une année, y vit de son travail, ou acquiert une propriété, ou épouse une Française, ou adopte un enfant, ou nourrit un vieillard, tout étranger enfin qui sera jugé par le Corps législatif avoir bien mérité de l'Humanité est admis à l'exercice des Droits de citoyen français. »

Je connais des étrangers non communautaires et aucun, fort sagement,  ne rêve de voter dans un système assez baroque et  incompréhensible (sauf aux initiés) pour pondre la loi 99-36 du 19 janvier 1999, modifiée par celle du 11 avril 2003, qui (essayez de traduire la phrase en étranger) fixe le mode de scrutin actuel des régionales : scrutin de liste, à deux tours, avec représentation proportionnelle à la plus forte moyenne, sans panachage ni vote préférentiel, se combinant avec une prime majoritaire (art. L336 s. du code électoral)...

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