Je me demande bien ce que peut apporter à la cause le déplacement de Hollande à Washington à part une photo avec un des maîtres du monde, toujours flatteuse en ces temps troublés. Ajouter de l’humain à une rencontre qui aurait pu aussi utilement être virtuelle ? Probablement pas, vu que l’anglais de Hollande provoque plus l’hilarité que toute autre sentiment. De toutes façons, hors les bonnes paroles, rien de concret n’est vraiment sorti de la rencontre.
Mais au fond du théâtre, je me pince. Par quel miracle de tous les diables, la France qui n’avait aucune relation substantielle autres que pétrolière et de ventes d’armes avec l’Irak voire la Syrie, qui de surcroit avait refusé la guerre irakienne, se trouve–t-elle devenue l’ennemie numéro un d’une improbable secte religieuse sortie du sein même de certains de ses bons amis et, concurremment, l’avocate mondiale d’une non moins improbable coalition universelle qui réunirait les deux frères ennemis de l’Islam, dont certains sectateurs voudraient s’emparer de nos banlieues.
Par quel autre miracle, ce gouvernement paralytique, incapable de bouger et de réformer face aux changements du monde, serait soudainement capable de résoudre les problèmes de la Syrie et du Moyen-Orient ?
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