A l’occasion de la présentation de son budget , le ministre de la culture, ose une politique (sic) radicalement nouvelle sous le slogan inspiré par un énarque qui n’est pas né de la dernière promo : "Passer de la culture pour tous à la culture pour chacun".
Développer l’accès à la culture pour les publics qui en sont éloignés, redynamiser le lien social en développant les pratiques culturelles qui favorisent la mixité, former les futurs créateurs et les futurs artistes, c’est à
mon sens conforter le rôle de l’éducation dans toutes ses dimensions, c’est aussi participer à la refondation de notre « pacte républicain » autour des pratiques culturelles, c’est enfin redonner un sens aux valeurs du « vivre ensemble ». C’est toute l’ambition du programme « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », dont le budget 2011 s’élèvera à 1068 millions d’euros, en incluant les crédits de personnels. Cette enveloppe nous permettra de préserver nos dispositifs en faveur des publics les plus éloignés de l’offre culturelle : les quartiers, les personnes handicapées, ou encore les territoires ruraux et les territoires ultra marins.
Ces aimables et xyloglossiques prolégomènes à un renouveau concomitant de la politique de la ville viendront conforter les insignes succès d’une stratégie confirmée (moi aussi je parle le xylo):
Les quartiers dits en difficulté étaient 95 en 1980, ils sont 700 en 2010.
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