« Nicolas Sarkozy a fait ainsi prospérer une cour invraisemblable de perroquets apeurés distillant en boucle les mêmes éléments de langage, de flatteurs impénitents, de roseaux plus penchés que pensants» écrit Villepin dans son dernier livre.
Pas faux certes vu la farce bouffonne tous les jours répétée qui se joue sur les marches de Matignon.
Villepin ressemble quand même de plus en plus à un Don Quichotte vaguement ridicule tant il est à sa proie attaché et de haine recuit. L’habit de l’hidalgo gaulliste paraît un tantinet trop grand pour celui dont on a beaucoup admiré les talents à gouverner de travers.
Le palmarès est grandiose : instigateur de la dissolution de 97, monteur de l’opération secrète et loupée de délivrance d'Ingrid Bétancourt en 2003, architecte des brillants accords Kléber sur la Côte d’Ivoire 2003, urgentiste des banlieues 2005, CPE, Clearstream. Qui dit mieux ?
En même temps Sarkozy va aujourd’hui pélériner à Colombey-les-deux-Eglises. S'il trouve le temps de rester immobile trois secondesdevant la tombe du Grand Charles, il pourra méditer ses paroles :
La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c'est une action pour un idéal à travers des réalités. [Charles de Gaulle, Extrait d'une Conférence de presse - 30 Juin 1955 ]
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