Après six mois de « on va voir ce qu’on va voir » je te change le premier ministre pour reprendre le même : c’est comme descendre de vélo pour se voir pédaler.
L’impression de mouvement sur place, c’est l’illusion du bonneteau. Je te sors machin pour faire rentrer truc, blanche bonneterie où les incompétences sont interchangeables et où la messe est dite avant que d’avoir commencé…
En toile de fonds on se retrouve avec une réforme des retraites qui est une retraite de la réforme, un budget 2011 en forme de grigri conte l’orage, un trou de la sécu que je te raconte même pas : Que devient le trou quand le fromage a disparu ?
Alors ressortir des anciens combattants usés par les combats perdus et cumulards jusqu’aux yeux, maintenir d’improbables tenants des dogmes disparus, faire rentrer des inconnus parce que c’est leur tour d’en bénéficier, écarter d’incertains spécialistes du virage idéologique…tout ça va pas nous amuser très longtemps, d’autant que…
D’autant que entre 2011 et 2013, la charge de la dette – en français, le montant des intérêts versés par la France aux investisseurs qui lui prêtent de l'argent pour les fins de mois- passera de 45,4 milliards d'euros à plus de 55 milliards. Hic !
Dans deux ans, l'État consacrera donc autant d'argent pour financer ses déficits accumulés au cours des trois dernières décennies que pour l'Éducation nationale…Bravo les artistes !
Depuis la mi-2008, la dette s'est accrue de 230 milliards d'euros, portant à 82,9 % du PIB le taux d'endettement prévu à la fin de l'année. Tic tac tic tac…
Et les turlupins appellent ça gouverner…Youpi !
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