J'vous l'ai pas dit. La plateforme politique de la rue a changé de taulier. Momo le Berbère a vendu a Chichin qui, comme son nom l'indique, est né natif de Wenzhou. Le fait, notoire, n'a cependant pas changé les habitudes de la brochette d'alcoolos et d'aspirants alcoolos qui voxpopulisent deux fois par jour à l'heure (fort étendue) de l'apéro.
En substance l'analyse, fine, est la suivante :
Nos seulement le Sarko a perdu la main et le sens giratoire, mais il commande à un gouvernement (qu'il a choisi d'ailleurs) foireux et pétochard pour partie, et pour le reste, traînant des casseroles de grande cuisine, à l'instar de Woerth la Gamelle dont la survivance surnaturelle nourrit les plus infamantes suppositions. Le Sarko est en train de s'enfoncer.
Alors la retraite : Tout le monde, même les lycéens, sait que le système de retraite actuelle est condamné. Ce n'est pas la réforme seule qui est visée mais le Sarko lui même. Ce matin pour se refaire une santé, il est parti à la campagne profonde, visiter les céréaliers beaucerons qui comme chacun sait sont au premier rang des manifs.
Jugement sans appel des pundits de chez Chichin à prévoir ; Il est fatiguant le Sarko, bugsbunny de la politique, toujours en train de sauter comme une puce , sans jamais se poser... De réformes jamais finies à celles jamais commencées, le parcours dialectique est sinueux. 2012 pas gagné, estime la brochette, pas perdu non plus vu que pour les socialos on a déja donné (énormément).
C'est ça l'angoisse, disait Bébert, retraité des douanes et philosophe contemplatif : T'es dans le train; on a perdu les rails, le conducteur est ivre (de lui-même), les mécaniciens cherchent à sauter en marche avant qu'il ne soit trop tard, et les contrôleurs détroussent les passagers.
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