Les socialos se mettent à rêver grandeur nature et se donne un programme de politique étrangère dont la rédaction a mobilisé la crème de la crème des têtes pensantes et chercheuses du parti.
Si la gauche revenait bientôt aux affaires, ce n’est pas seulement la France qui changerait, mais, excusez du peu, la planète entière.
Qu’on en juge par l’extrait suivant qui, dans sa fluidité prospective, n’est pas à la portée du premier énarque venu :
L'enjeu principal du projet socialiste, guidé par l'objectif de réduction des inégalités et la garantie d'un équilibre écologique mondial, est la (re)construction d'une communauté internationale autour d'un multilatéralisme rénové, d'une Europe relancée et d'une mondialisation mieux maîtrisée, d'une coopération respectueuse et représentative de toutes les nations, porteuse de paix et de sécurité.
Sic et en français dans le texte. Plus langue de bois, tu meurs raide foudroyé sur la tombe de Jaurès, mais comme ça rime savamment, on classera l’envolée dans le genre lyrique, sous-section poésie populaire incantative.
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