Marseille sera une des capitales européennes de la culture en 2013.
En attendant, elle est la capitale européenne de la grève pour la décennie.
Le port est en grève depuis le 27 septembre, le terminal pétrolier aussi, mais également les cantines scolaires et cerise sur le gâteau napolitain, les éboueurs entassent les ordures.
CGT ou mafia locale, il est difficile de séparer la mauvaise herbe de l'ivraie, à la plus grande satisfaction de Barcelone et de Gènes dont la prospérité s'accroît au rythme du dépérissement de la ville qui vise également dans la foulée le titre de capitale méditerranéenne du chômage.
Note de conjoncture : Le port de Marseille a perdu le tiers de sa part de marché en termes de trafic global depuis 1990, et la moitié de sa part de marché en termes de trafic de conteneurs alors qu'il partait à égalité avec ses rivales Barcelone et Gênes. Cela s'explique par une réputation détestable due aux conflits sociaux répétitifs qui ont eu tendance à dissuader une partie de la clientèle qui recherchait certes des prix bas, mais surtout la fiabilité. Pour les mêmes raisons la dernière entreprise de réparation navale vient d'être liquidée en mars 2009.
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