samedi, octobre 16, 2010

C’est reparti sur la route de la grande révolution prolétarienne

Quand j’ai entendu le picto-charentais qui se croit sous-ministre des transports annoncer qu’il n’y aurait pas de pénurie d’essence et qu’il ne fallait pas céder à la tentation panique de faire le plein, j’ai immédiatement pris la voiture pour ne diriger vers la station-service la plus proche.
Je n’étais pas seul.

Telle est en effet la force et l’autorité du verbe ministériel qu’immédiatement après son émission, nait l’impérieux soupçon (au choix) de mensonge, de manipulation, d’intoxication ou d’incompétence. Rayez la mention inutile (à supposer qu’une d’entre elles soit vraiment inutile ?)

Plus généralement, on admirera l'art et la manière de gouverner des rastaquouères qui y prétendent actuellement :
D'une réforme sur les retraites jugée essentielle par une grosse majorité des Français, ils ont fait une machine ressentie comme le symbole de l'injustice, du maintien des privilèges et du mépris des plus faibles, défendue en plus par le roi des démenteurs, l'inusable Eric Woerth.

Du très grand art, on vous dit. Surréaliste.

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