mercredi, décembre 21, 2016

Mécaflu

Depuis le jugement du mois d'octobre, les bétonneurs, les tennisocrates et prébendiers de la fédé de tennis, et les humanistes écologistes de la Ville de Paris et du ministère de l'environnement (La Ségo absente) n'ont pas perdu leur temps.

Les bulldozers ont abattu les arbres, éventré les pelouses,  fait tomber les serres chaudes d'Auteuil et, derrière les palissades de la honte,  creusé de gigantesques excavations ou se couleront les millions de tonnes de béton du nouveau court semi-enterré de Roland Garros qui attirera dans le bois de Boulogne 5000 bagnoles supplémentaires avec le nuage de particules fines qui correspond à leurs (très grosses) cylindrées.

C'est une très  belle démonstration d'un vieux théorème de mécanique des fluides politiques sur la viscosité, que rien n'arrête le béton qui coule dans les poches, pour autant qu'il soit généreusement arrosé.

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