samedi, décembre 05, 2009

Le non-agir

La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé la condamnation prononcée en octobre 2007 par le tribunal de Rennes qui avait reconnu la responsabilité de l’Etat dans la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. Lors de l’audience en appel, le rapporteur public avait relevé une “pratique générale défaillante des préfets” alors qu’ils avaient “obligation d’agir”.

Depuis cette date 95 projets d’extensions d’élevage ont reçu un avis favorable des services de l’état en Bretagne, toujours prêts à agir résolument pour éviter que des tombereaux de lisier ne viennent maculer les tapis précieux des salons préfectoraux. Le confort de la préfectorale, c'est sacré.

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