La cour d'appel de Paris a rejeté les demandes d'indemnisation déposées par douze anciens militaires atteints de maladies mortelles liées aux essais nucléaires français, ou leurs héritiers. Victimes de cancers de la peau, du sang ou des reins, seulement cinq des douze sont encore vivants. Des emmerdeurs.
La cour ne s'est pas prononcée sur la responsabilité de l'Etat français mais a simplement estimé que pour la grande majorité des douze cas, les demandes sont irrecevables parce que les faits sont antérieurs au 1er janvier 1976, date butoir fixée par la loi pour l'indemnisation des victimes par la Commission d'indemnisation des victimes d'infraction pénales (Civi)
Pour d'autres cas, notamment l'un des douze dont la contamination remonterait aux essais pratiqués en Polynésie en 1983/1984, la cour a jugé que l'ancien soldat n'aurait pas dû s'adresser à la Civi mais à une juridiction compétente "pour les victimes d'accidents de travail ou de service".
En l'occurrence, cet ancien soldat aurait donc dû porter plainte devant un "tribunal des pensions militaires".
Normal, quand on est irradié, on doit savoir où mettre les pieds.
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