Ce matin, en allant à Roisssy CDG 2, je ne m'attendais pas à rencontrer Bachelot faisant rampart de son corps contre le H1N1.
Certes, mais de là à ne discerner aucun signe d'activité prophylactique de quelque nature que ce soit (même pour les passagers à l'arrivée !) en ce jour de proclamation d'alerte à la pandémie niveau 5, il y a un fossé que le virus, de nature polie, n'a pas encore franchie.
J'en conclus que la France est tellement préparée qu'elle n'a nul besoin de se préoccuper des frontières comme le font les Japonais avec des radars thermiques pour détecter les fiévreux.
Aussi vraisemblable : la circulaire idoine attend la signature du sous-directeur compétent dans un parapheur au visa du chef de division qui est parti en réunion à la cellule d'urgence pour remplacer le sous-chef participant, lui, au comité de veille interministériel et qui fera à son retour une petite note au cabinet qui transmettra au ministre des transports pour la DGAC qui saisira la direction de l'aéroport. Il est loin l'aéroport, si loin...
A des années-lumière de l'énarchie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire