lundi, mai 25, 2009

La philosophie naît comme deuil bavard de la sagesse ordinaire

Julien Coupat, l'amateur présumé de caténaires, donne un interviou dans Le Monde de ce soir qui prouve une extrême agilité dialectique (à la mode trotsko-situationniste, il est vrai)

Il termine sur une belle envolée lyrique et révolutionnaire, datée des plus belles années des démocraties populaires :

Heureusement le ramassis d'escrocs, d'imposteurs, d'industriels, de financiers et de filles, toute cette cour de Mazarin sous neuroleptiques, de Louis-Napoléon en version Disney, de Fouché du dimanche, qui pour l'heure tient le pays, manque du plus élémentaire sens dialectique. Chaque pas qu'ils font vers le contrôle de tout les rapproche de leur perte. Chaque nouvelle "victoire" dont ils se flattent répand un peu plus vastement le désir de les voir à leur tour vaincus. Chaque manœuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d'autres termes : la situation est excellente. Ce n'est pas le moment de perdre courage.

Pas si couillon qu'il en a l'air, le gamin....

1 commentaire:

Badkarma a dit…

He Souklayé, tu possèdes un "pipotron", un programme qui génère aléatoirement des phrases vides de sens, ou quoi?

A l'attention du propriétaire du blog: la phrase de Coupat est
"La philosophie naît comme deuil bavard de la sagesse originaire ", pas "ordinaire". Cela change franchement le sens.