Le fait que l’année universitaire soit en danger laisse heureusement de marbre les valeureuses élites qui nous dirigent et dont les enfants sont à l’ENA, à Polytechnique, et autres grandes écoles et filières d’excellence (voire à l’étranger) qu’elles se sont aimablement réservées et préservées des turbulences gaucho-syndicales.
Si l’on excepte quelques formations distinguées et dûment répertoriées (en finance, sciences po, médecine, droit etc…) il faut, aujourd'hui comme hier, être singulièrement mal informé ou mal intentionné ou malchanceux ou pauvre et nécessiteux pour envoyer ses enfants à l’université. Une simple promenade (prendre un masque) dans les locaux de Jussieu ou de Tolbiac vaut leçon de choses.
Imaginez le futur du môme qui fait des sciences sociales à Montpellier ou des lettres à Bordeaux, universités prêtes à passer sous la tutelle de l’ANPE ou des faux trotskistes qui s’y entraînent pour la prochaine révolution.
Heureusement, la valeur de nos enseignants et de nos chercheurs est telle qu’ils pourront très bien se passer d’étudiants, des étudiants étrangers les premiers qui sont surement prêts à leur maintenir la confiance, surtout si on peut acheter les diplômes.
C’est en novembre 2009 que paraîtra le prochain classement de Shanghai, classement éminement inique parce que nous y sommes placés très bas. Toutes les espérances sont permises...
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