samedi, janvier 31, 2009

La patrie est en danger (mais faut pas le dire)

Dès l'aurore aux doigts de rose, les Luminaires de l’UMP étaient aux micros pour exprimer une réaction à la grève d’hier.

Woerth (Budget) et Bertrand (UMP) se sont surpassés dans le difficile et contourné exercice de la langue de bois fleurie, du propos compréhensif et doucereux et de l’évasion melliflue vers les périodes ronronnantes des discours de campagne, mélange de suffisance totale et de trouillomètre à zéro.

Aucun (mais n’est pas Churchill qui veut) n’a osé dire que la crise est là comme elle est ailleurs, que le niveau de vie va imparablement baisser et que le chômage augmenter à proportion. Ils s’en tiennent au plan de relance voté hier devant des hémicycles VIDES, qu’ils trouvent très bien, vraiment, avec un ministre de la relance à la hauteur, très bien vraiment (Devedjian est licencié en droite)

Aucun n’a abordé le problème des plus pauvres de nos concitoyens qui vont basculer dans la misère: la couverture française est la meilleure de monde. Faut le dire aux pauvres franchement : Ils ont du pôt.

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