Les voeux politiciens de nouvel an pleuvent comme autant de possibles malédictions. Nos chamans nomment en effet si obliquement les catastrophes à venir dans une vaine tentative de conjuration, qu'ils paraissent les appeler pour montrer à quel point ils sont indispensables et méritent les tas d'or qu'ils ont amassés dans l'exercice de leurs vaticinations.
Et je repense à cette réponse du dalaï-lama à la question : Qu'est-ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ?
Les hommes, parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent avant de perdre de l'argent pour retrouver la santé.
Et à force de penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent, ni le futur.
Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
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