La presque unanime adhésion des Français à la personnalité d’Obama en bouche un sérieux coin aux politiciens professionnels de l’antiaméricanisme (une affaire qui tourne) qui n’ont jamais pardonné que l’Amérique concourut par deux fois et d’une manière déterminante à la libération de la France.
La Résistance et la Libération sont d’ailleurs, au fil du temps, exaltées et francisées, augmentées et habillées. A l’époque nous étions tous résistants bien sur (sauf une poignée de collabos) et nous libérâmes nous mêmes le territoire sacré avec l’aide d’une toute petite poignée d’américains et de troupes coloniales arrivée sur le tard.
Depuis trop longtemps notre choix électoral oscille entre la peste et le choléra. Aussi imagine-t-on mal, à ce stade, qu’un seul de nos politiciens au long cours puisse inspirer d’autre enthousiasme que celui de ses compères et affidés en route vers les substantielles gamelles du pouvoir. Aux autres, il reste l’accablement et la mélancolie.
Faut dire que par chez nous un politicien (apparemment) calme et réfléchi, simple et compréhensible, attentif et honnête, ça ne court pas les rues.
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