mercredi, janvier 07, 2009

Cogitationis poenam nemo patitur

Comme prévu, les syndicats de magistrats sont opposés à la suppression du juge d'instruction, institution assez baroque unique au monde.

Ils ont manifesté devant le palais de justice de Paris en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "procureur = justice dépendante du politique = justice à deux vitesses.

J'ai beaucoup de la peine à les suivre car depuis que j'ai quitté mes couches-culotte, j'ai toujours vu la justice à différentiel, très dure aux voleurs de poules et autres incendiaires de meules, et d'une affectueuse compréhension envers les notables errant ou les politiciens bêlant.

Ce n'est certainement pas dire qu'il n'y ait pas beaucoup de magistrats dignes de leur charge et des insignes qui ornent le fronton des palais de justice, mais ceux-là, on a la confuse impression qu'ils ne font pas les plus grandes et les plus rapides des carrières vers les prétoires de luxe de la République. Mais peut être je me trompe...

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